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Un système de pensions à préserver au Grand-Duché


Hier, André Roeltgen, le président de l'OGBL, a réaffirmé que le syndicat demandait une augmentation de 10% du salaire minimum. (Photo : Alain Rischard)

L’OGBL est revenu, mardi, sur les sujets qu’il a abordés lors de la réunion de son comité national. Parmi ceux-ci, l’épineuse réforme des pensions.

Lors de la réunion de son comité national, mardi matin, l’OGBL a eu du pain sur la planche. De nombreux sujets nourrissant l’actualité sociale du pays y ont été évoqués. Dans l’après-midi, André Roeltgen, le président du syndicat, a délivré le point de vue de l’organisation sur ces thèmes. Il est surtout revenu sur la situation du secteur de la santé. L’OGBL a salué le fait que le gouvernement avait respecté les accords de 2014. Depuis peu d’ailleurs, le secteur de la santé et celui des hôpitaux ont leur convention collective. «Nous sommes contents que le conflit (NDLR : dans le secteur de la santé) soit terminé», s’est félicité André Roeltgen.

Les dossiers «politiques» ont évidemment été abordés mardi. Celui de l’assurance dépendance en fait partie. L’OGBL estime qu’il faut clarifier la situation sur la question des aidants informels. Il faut que les personnes ayant besoin d’aide à domicile puissent recourir à des proches jusqu’au deuxième degré. Au-delà, il faudrait établir un contrat de travail.

Indemnités dégradées

L’autre thématique brûlante étant la réforme des pensions de 2012 à laquelle l’organisation syndicale était opposée. La réforme est, selon l’OGBL, l’inverse du système de solidarité intergénérationnelle qu’elle veut garder. Elle rappelle d’ailleurs que le système de pensions est fondé sur la répartition et non sur la capitalisation comme le fait penser le patronat. Le syndicat fait remarquer que les cotisations n’ont pas été relevées depuis les années 70 et que les indemnités de pension ont été «dégradées».

A. F.