On en sait désormais un peu plus sur le fonctionnement du service psychologique des armées, grâce à une réponse ministérielle de Yuriko Backes.
Parce qu’il est indispensable pour un militaire de disposer d’une bonne santé mentale, les psychologues ont un rôle à jouer au sein de l’armée. Comme l’écrit Liz Braz dans une question parlementaire, «la gestion des armes mortelles, des missions à l’étranger et des situations familiales complexes dues au service dans les forces armées peut constituer ici un défi». Comment nos militaires sont-ils encadrés psychologiquement, s’interroge la députée LSAP ? La ministre de la Défense, Yuriko Backes, lui a répondu ce lundi 25 novembre. L’occasion d’en apprendre un peu plus sur le fonctionnement du service psychologique des armées.
Ce dernier est composé depuis 2022 de deux cellules indépendantes l’une de l’autre. L’une baptisée «mental opérationnel» est en charge «du soutien psychologique, de la préparation aux missions, de l’entraînement, ainsi que du suivi de la formation de base», détaille la ministre. Début 2024, elle a réalisé une centaine de suivis individuels de personnes actives dans les forces armées (militaires, militaires de carrière, personnels civils), dont 55 militaires. En 2023, 62 suivis individuels ont été réalisés, indique encore la ministre.
La seconde cellule, appelée «sélection et psychologie organisationnelle», s’occupe «du recrutement, de la sélection, de l’évaluation et de la prévention des risques psychosociaux».
Chacune de ces cellules emploie deux psychologues à temps partiel.