Quelques heures avant le réveillon, la course aux fusées et batteries battaient son plein. Histoire de passer en 2015 dans la lumière.
Connaisseurs ou non, les amateurs de feux d’artifice pour la Saint-Sylvestre sont en train d’effectuer leurs emplettes. (Photo : Fabrizio Pizzolante)
Pas le temps de respirer. Après les courses de Noël, place à celles de la Saint-Sylvestre. Cette fois, point de jouets ou de livres (ou alors très peu) dans les chariots. Des ingrédients pour concocter un délicieux repas de réveillon, bien sûr. Et aussi les traditionnels pétards, batteries ou fusées.
Les amateurs sont nombreux. Mardi, au Cora de Foetz, Cathy, qui tient le stand (temporaire) d’engins pyrotechniques à l’entrée du magasin, ne chôme pas. «Nous l’avons mis en place un peu avant Noël, dit l’hôtesse de caisse. Et depuis le début de la semaine, il y a pas mal de monde, ça fonctionne bien. » Au choix, batteries et paquets d’assortiments de fusées ou pétards. Tous de classe I ou de classe II, conformément à la réglementation (lire encadré). Il y a des connaisseurs qui savent exactement ce qu’ils veulent et les autres, un peu perdus au milieu des multiples choix. « Je n’y connais rien, avoue une femme à la vendeuse. C’est quoi le plus simple, le plus sûr et qui fait le moins de saleté? » « La batterie, lui répond Cathy. Vous avez une mèche à allumer et vous avez le temps de vous éloigner pour regarder le feu d’artifice. » Le choix de la jeune femme est fait. « La batterie, c’est ce qui marche le mieux, complète William, un étudiant préposé aux feux d’artifice depuis cinq ans au Cactus d’Esch-Lallange. On allume une fois, cela dure en moyenne entre deux et trois minutes. Certaines batteries peuvent effectuer 300 tirs et atteindre 50 mètres de hauteur. »
> « C’est incontournable »
Venue à Foetz avec Aurélien, son garçon de 4 ans et demi, Marielle repart avec un assortiment de fusées et de pétards, « parce qu’il y a des claque-doigts dedans », confie-t-elle, et deux batteries, « la Patriote et la Miracle », précise-t-elle, pour un total d’environ 100 euros. « On en prend chaque année, poursuit Marielle. Cela fait partie de la tradition du nouvel an. C’est un passage obligé. Et puis, c’est sympa. » « C’est une animation supplémentaire pour la soirée de la Saint-Sylvestre, confirme Laura (28 ans). C’est incontournable. » Mais à manier avec précaution.
De notre journaliste Guillaume Chassaing