Le LSAP propose d’accorder à l’ensemble des salariés une dispense de travail de quatre heures par an pour effectuer un don du sang. Une telle disposition existe déjà dans la fonction publique et dans certaines entreprises.
Dans le cadre du débat actuel sur le financement du Centre de transfusion sanguine (CTS), géré par la Croix-Rouge, se pose aussi la question de savoir comment fidéliser les quelque 15 000 donneurs de sang bénévoles. Il en va de même pour mobiliser de nouveaux donneurs, afin de continuer à assurer l’autosuffisance du Luxembourg en réserves de sang pour les hôpitaux.
Le député Mars Di Bartolomeo (LSAP) avance une nouvelle idée pour éviter des pénuries potentielles. Il cite l’exemple du mois de novembre dernier, où la Croix-Rouge avaient lancé un appel d’urgence, étant donné que les réserves disponibles ne couvraient plus que les besoins d’une semaine.
L’élu socialiste fait encore remarquer qu’«il arrive, par manque de disponibilité des donneurs ou autres événements imprévisibles, que les réserves sanguines tombent à un niveau inquiétant».
Partant de tous ces constats, Mars Di Bartolomeo vient d’introduire une proposition de loi visant à accorder un congé spécial pour les donneurs de sang. «Le but (…) est de pérenniser le modèle luxembourgeois de don du sang exclusivement basé sur le bénévolat». Le texte soumis à la Chambre «propose de généraliser une dispense de travail sans perte de salaire pour effectuer un don de sang». Une telle disposition existe déjà pour le secteur public, ainsi que par le biais de certaines conventions collectives ou d’accords spécifiques entre salariés et entreprises.
Le député du LSAP propose d’accorder à chaque salarié une dispense de travail de quatre heures par an pour donner du sang, sur base d’un certificat établi par le CTS.