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Un cahier des charges pour améliorer l’encadrement scolaire


Le syndicat revendique aussi la mise en place d'une structure de prévention et d'intervention dans toutes les écoles, qui jouera un rôle d'aide et de soutien. (illustration Editpress)

Le Syndicat national des enseignants (SNE-CGFP) a présenté mercredi son cahier des charges version 2018, en vue de la rentrée scolaire du 17 septembre, mais aussi dans la perspective des élections législatives du 14 octobre.

Ce cahier des charges, élaboré à la suite de différentes assemblées régionales, comprend une multitude de doléances sur 31 pages, portant entre autres sur la problématique de la violence à l’école. Le document «comprend des revendications d’ordre général ainsi que les revendications spécifiques aux cycles 1 à 4, au cycle 1 et à la voie de préparation de l’ESG (enseignement secondaire général)», a spécifié Patrick Remakel, le président du SNE-CGFP, avant de passer en revue une grande partie des revendications.

À commencer par le phénomène de la violence à l’école et la question de l’encadrement des enfants à besoins spécifiques, considérés comme étant «deux des sujets principaux» Dans ce contexte, le SNE-CGFP invite les décideurs politiques à «revoir, à la hausse, le nombre de 150 instituteurs spécialisés dans la prise en charge d’enfants à besoins spécifiques, qui seront engagés, d’ici 2020, au vu du nombre croissant d’enfants nécessitant une prise en charge spécialisée», selon Patrick Remakel.

De plus, le syndicat revendique la mise en place d’une structure de prévention et d’intervention dans toutes les écoles, qui jouera un rôle d’aide et de soutien, et qui sera composée de spécialistes (éducateurs, infirmiers, assistants sociaux). Dans les cas les plus extrêmes, le SNE-CGFP est d’avis qu’il s’avère nécessaire que «des centres spécialisés prennent en charge les élèves dont la scolarisation dans des classes régulières n’est plus possible».

Quant aux autres revendications, elle ont aussi bien trait à l’introduction des cours de langue française, dès le cycle 1, qu’à la réduction du stage des stagiaires-instituteurs, à deux ans, et à la limitation de l’effectif moyen d’une classe à hauteur de 15 élèves.

LQ