L’accord des 27 sur la marche à suivre afin de pacifier à nouveau le Proche-Orient a été largement salué par le Premier ministre sortant.
Jeudi, en arrivant à Bruxelles pour assister à son dernier sommet européen comme actuel Premier ministre luxembourgeois, Xavier Bettel avait souligné l’importance d’un cessez-le-feu au Proche-Orient : «Des deux côtés, ce sont les civils innocents qui périssent tous les jours. Je m’en fous du nom que l’on va donner à ce cessez-le-feu, mais il faut que cela s’arrête.» Il faisait référence aux tractations entre les 27 États membres sur la terminologie à employer pour éviter de donner l’impression d’un manque de soutien à Israël, attaqué par le Hamas.
Au bout de cinq heures de négociation, un compromis a pu être arraché. Les chefs d’État et de gouvernement demandent plus à ce que «l’accès humanitaire» à la bande de Gaza «soit continu, rapide, sûr et sans entrave et que l’aide parvienne à ceux qui en ont besoin au moyen de toutes les mesures nécessaires, y compris des couloirs et des trêves humanitaires pour répondre aux besoins humanitaires».
Un autre point positif aux yeux de Xavier Bettel est l’inscription dans les conclusions du sommet que «l’Union européenne est prête à contribuer à relancer un processus politique sur la base de la solution à deux États (…) et soutient la tenue prochaine d’une conférence internationale pour la paix».
Interrogé à la fin de son 92e sommet sur son avenir politique, Xavier Bettel n’a pas (encore) affirmé viser un poste européen. «Je suis content que vous m’interrogiez sur mes ambitions, mais je me dois aussi de respecter la confiance que m’ont offert les électeurs luxembourgeois», a indiqué le Premier ministre sortant face à la presse internationale.