Le Forum international sur les troubles de l’apprentissage, qui s’est tenu samedi, a permis de faire «un état des lieux» de la situation et d’évoquer des pistes d’action pour «faire avancer les choses». Le ministre de l’Éducation nationale y a fait plusieurs annonces.
Son nom a été prononcé à de multiples reprises lors des débats et autres conversations du Forum international sur les troubles de l’apprentissage. Et samedi en fin d’après-midi, Claude Meisch s’est présenté à la tribune du Centre européen de conférences de Luxembourg.
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«Dans une démocratie, il n’y a pas d’exclus, tout le monde a des droits, affirme le ministre de l’Éducation nationale. J’exprime mon respect le plus profond envers tous les enfants atteints de troubles de l’apprentissage, des parents, des enseignants et des professionnels concernés par ce sujet. Mais cela ne suffit pas. L’école doit tenir compte des besoins de tous. Il y a beaucoup de choses à faire pour adapter le système scolaire aux besoins des enfants atteints de troubles de l’apprentissage. Nous devons regarder ensemble pour faire avancer les choses et pour développer les talents de chaque enfant.»
Plus de spécialistes et deux instituts
«Ces deux dernières années, nous avons analysé beaucoup de choses sur ce sujet, poursuit Claude Meisch. Une brochure répertoriant les outils pour faire le diagnostic va prochainement être donnée aux enseignants du fondamental. Nous allons poursuivre nos entretiens avec l’Uni pour aller dans le sens de la pédagogie inclusive. Nous allons également recruter 150 spécialistes, qui vont pouvoir être envoyés dans les écoles afin de poser un diagnostic et aider les enseignants face aux troubles de l’apprentissage. Notre volonté est aussi de créer deux instituts, l’un sur les dys, l’autre pour les troubles du comportement. Ces instituts seront là pour accompagner les enfants, parents et enseignants.»
«Entre carnaval et Pâques, nous allons approfondir tout cela», promet le ministre de l’Éducation national, avant de dire que «le gouvernement est à (leur) écoute» et que «c’est tous ensemble que nous devons réfléchir pour faire avancer les choses».
Guillaume Chassaing