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Tripartite : il reste du boulot


Après leur réunion du 3 février, les partenaires sociaux sont censés faire un nouveau pas en avant ce vendredi matin. (photo archives LQ)

Ce vendredi matin, les partenaires sociaux se retrouveront pour une réunion à trois. Le camp syndical souligne l’importance de poursuivre les négociations entamées en février.

Quel sera le climat au ministère des Affaires étrangères pour cette nouvelle réunion tripartite ? Alors que la date de la déclaration sur l’état de la Nation, fixée au 5 mai, approche à grands pas, il sera intéressant d’observer si le gouvernement tranchera une nouvelle fois à vif, ou si syndicats et patronat resteront associés à l’élaboration des pistes de réformes.

La relance du dialogue social a été une des priorités absolues fixées par le gouvernement présidé par Xavier Bettel. Jusqu’à présent, les pourparlers entre la coalition tricolore, les syndicats et le patronat ont cependant eu du mal à se mettre en place et les tensions se sont multipliées. Un nouveau départ a été pris début février avec le lancement d’un autre cycle de négociations à trois.

Le terme «tripartite» à nouveau prononcé

Mardi, le Premier ministre a ouvertement annoncé la tenue d’une nouvelle «tripartite», alors que ce terme avait disparu du vocabulaire ces dernières années. Les tensions entre syndicats et patronat avaient en effet rendu impossible un véritable dialogue social constructif et les accords bipartites sont venus sauver les meubles, du moins momentanément.

Ce vendredi matin, les différentes parties se retrouveront autour d’une table après avoir mis en place toute une série de groupes de travail. Patrick Dury, le président du LCGB, indique : «Il s’agira d’un test pour le gouvernement : il devra démontrer qu’il a une composante sociale». Seront notamment à l’ordre du jour la protection sociale, la lutte contre le chômage (le «Partenariat pour l’emploi» sera présenté), ainsi que le projet de réforme du congé parental.

>> Retrouvez l’intégralité de l’article de David Marques dans votre Quotidien papier du vendredi 24 avril.