Depuis six mois, le TICE ne fait plus circuler de bus de nuit dans le sud du pays. Au grand dam des jeunes et des travailleurs.
Les sections locales déi Lénk du sud du pays et la section jeunesse du parti sont montées au créneau concernant l’absence des bus de nuit du Tice. Voilà six mois que les véhicules sont dans les hangars, laissant sur le quai les travailleurs qui ont des horaires «postés» et les jeunes du bassin minier.
Pour déi Lénk, «un élément essentiel de l’offre de mobilité publique a disparu». «La suppression pure et simple de la mobilité nocturne est le résultat d’une libéralisation effrénée, menée depuis des années dans le domaine des services publics, combinée à une gestion manifestement défaillante du TICE», ajoute le communiqué de presse diffusé mercredi.
Pour les militants, ces «mauvaises décisions», décidées par les élus gérant le réseau, pénalisent «celles et ceux à qui l’on prête rarement l’oreille — la jeunesse et les travailleurs, en particulier ceux et celles en horaires postés».
Ils rappellent ironiquement à qui de droit qu’il y a en effet des personnes qui travaillent de nuit au Grand-Duché. Pour les jeunes, cette interruption de service public réduit leur indépendance. De plus, l’absence de cette solution est accidentogène malgré «le fait que la conduite en état d’ivresse soit un immense problème au Luxembourg», selon le texte.
Déi Lénk demande le retour des bus de nuit quotidiens, réguliers et couvrant tout le territoire.