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Terminal CFL : pollution lumineuse, épisode II…


François Bausch estime, au contraire de Camille Gira, qu'il existe bien des normes sur l'intensité lumineuse au Luxembourg... (Photo : Didier Sylvestre)

Alors que le secrétaire d’état Camille Gira estimait lundi que les normes maximales d’intensité lumineuse sont inexistantes au Luxembourg, le ministre des Infrastructures et du développement durable tente de corriger le tir, ce mardi.

En réponse à une nouvelle question parlementaire sur le terminal CFL, François Bausch explique que le site de Dudelange-Bettembourg respecte les «nombreuses réglementations minimales» d’éclairage de sécurité. Le site respecte également «les normes européennes concernant la lumière maximale admissible pour les installations d’éclairage extérieures.» En l’occurrence, le centre est en conformité avec la classe E2 de la norme EN 12464-2. En clair, cela correspond aux règles à respecter dans les zones « de faible luminosité comme certaines zones rurales, résidentielles ou industrielles».  C’est pourtant cette luminosité, telle qu’elle existe à l’heure actuelle, qui soulève l’opposition du mouvement écologique (perturbation de la faune et de la flore locale etc.)

Des réglages sont possibles 

Le ministre précis en outre que «le système du terminal CFL permet une graduation de l’éclairage. En janvier, il a été procédé à une optimisation de la zone parking en y réduisant l’intensité lumineuse de l’ordre de 15% à 20%», tout en respectant les valeurs minimales prescrites pour le travail sécurisé. Pour les zones à conteneurs et l’autoroute ferroviaire, il n’existerait en revanche plus de marge : le niveau d’éclairage mesuré correspond déjà au niveau réglementaire minimal possible. Toutefois, Les CFL sont en train d’optimiser, «en concertation avec le fabricant des luminaires, l’interaction entre l’angle d’inclinaison et la puissance (gradation) des luminaires. Cette optimisation prend en compte les aspects environnementaux ainsi que la sécurité et la santé des salariés.»

Hubert Gamelon