Il est possible pour les frontaliers de télétravailler un jour par semaine, même quand les plafonds fiscaux seront rétablis. Cette option, peu médiatisée, n'est pas non plus soutenue par le syndicat OGBL.
Les frontaliers du Grand-Duché ont goûté au potentiel du télétravail dans les mêmes possibilités que les résidents durant la crise : fin des plafonds fiscaux de 19, 24 ou 29 jours, selon le pays de résidence. Ils craignent maintenant un retour à la normale. Pourtant, il serait déjà possible pour eux de télétravailler jusqu'à un jour par semaine, dans le cadre d'un emploi à temps complet. Cette solution, qui exige quelques démarches administratives tant pour les entreprises que les frontaliers, nécessiterait d'être mieux accompagnée par les syndicats. Mais l'OGBL, premier syndicat au Grand-Duché, n'est pas sur cette ligne. Jean-Claude Bernardini, «Monsieur frontalier» du syndicat, explique pourquoi. On sent une impatience très forte chez les frontaliers : ils voudraient télétravailler de façon plus forte même après la crise. En réalité, ils le peuvent déjà : le plafond des 29 jours pour les Français est ...Cet article est réservé aux abonnés.
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