Face aux manques de normes dans la profession, l’association remet sur la table ses revendications pour que les clients bénéficient deservices de transport de qualité et d’un cadre légal clair.
La Patiente Vertriedung asbl commence à s’impatienter. Dans un communiqué publié, ce mardi 3 décembre, l’association remet en avant les revendications de celles et ceux travaillant dans le domaine des transports sanitaires. »Un projet de loi reste bloqué au Conseil d’État depuis plus d’un an, retardant des mesures essentielles pour les patients », souligne la Patiente Vertriedung.
Aujourd’hui, les taxis ambulances et les VSL continuent de fonctionner sans aucune réglementation sur l’hygiène des véhicules, leur équipement ou la formation du personnel. Les facturations restent opaques avec des prix exorbitants dont les patients ne sont pas informés au préalable. Enfin, ces professions souffrent d’un manque de contrôle et de sanctions envers ces manquements.
Pour tenter de mettre un terme à ces dysfonctionnements, la Patiente Vertriedung asbl souhaite que des normes soient mises en place vis-à-vis des véhicules et du personnel et que ces dernières soient contrôlées régulièrement. Selon l’association, « il est également nécessaire que soit appliquée une politique tarifaire transparente, avec des prix clairs et fixés dans une convention avec la CNS ». Dernière revendication : la mise en place d’un service de réclamation, chargé d’enquêter sur les abus et de sanctionner les infractions