Dans une réponse parlementaire, le gouvernement est revenu sur la législation entourant le taux de THC chez les conducteurs.
« À l’heure actuelle, une telle hausse n’est pas prévue ». Le gouvernement a été, on en peut plus claire, quant à l’éventualité d’augmenter le taux de delta-9-tétrahydrocannabinol, ou THC, admis chez les conducteurs contrôlés au Luxembourg.
Dans une réponse parlementaire initiée par une question des députés socialistes, Yves Cruchten et Mars Di Bartolomeo, les ministres de la Santé, de la Justice et de la Mobilité et des Travaux publics indiquent également qu’il n’est pas prévu de diminuer les peines encourues dans le code de la route.
Pour rappel, le code de la route prévoit des peines pour tout conducteur de véhicule dont le taux de THC est égal ou supérieur à un nanogramme par millilitre de sang. Ces dernières restent lourdes et sont de huit jours à trois ans de prison (et/ou) une amende de 500 à 10.000 euros.
Si rien n’est encore décidé, l’Allemagne, qui a légalisé l’usage récréatif du cannabis le mois dernier, réfléchit à faire passer ce taux à passer à 3,5 nanogrammes par millilitre.
Dans leur question, les députés soulignent que « le THC a tendance à s’accumuler dans le sang après une consommation répétée, une personne consommatrice peut avoir un taux plus élevé que cette valeur limite sans être sous son influence pour autant ».