L’Association des cercles d’étudiants luxembourgeois (ACEL) est montée lundi au créneau pour dénoncer le fait que la future loi sur les stages ne tient pas compte des stages obligatoires que doivent notamment effectuer les futurs médecins et avocats.
Contrairement à ce qui avait été convenu entre partenaires sociaux lors d’une réunion de concertation, la version actuelle du texte, soumise au Conseil d’État, ne mentionne plus les stages prévus dans le cadre d’une formation pour accéder à «une profession encadrée par des dispositions légales ou réglementaires». L’ACEL regrette non seulement ce changement du projet de loi mais redoute aussi que cela «pourrait créer des inégalités entre stagiaires de différentes branches». «Puisque le premier objectif de l’ACEL était de simplifier l’accès aux stages pour les étudiants, il est regrettable que certains stages, comme ceux pour accéder à la profession d’avocat ou de médecin, soient exclus du projet de loi», est-il encore précisé dans un communiqué de presse.
L’ACEL, qui a initié voici trois ans la rédaction d’un nouveau cadre juridique sur les stages, souligne que son objectif «a toujours été de faciliter l’accès aux stages pour les étudiants ainsi que de créer un cadre juridique valable pour tous les stages effectués au Luxembourg». L’exclusion des étudiants en droit et en médecine pourrait remettre cet objectif en question. L’association estudiantine appelle donc la Chambre des députés à ce que le texte, une fois adopté, fasse l’objet d’une évaluation régulière. Toute inégalité doit être évitée, conclut l’ACEL, qui espère que la loi pourra être votée avant la fin du premier trimestre de cette année.
LQ