Dans la grande interview du lundi du Quotidien, Nicolas Schmit ne veut pas se lamenter. Conscient des problèmes qui menacent l'UE, le commissaire luxembourgeois est décidé à relever le défi posé par sa présidente Ursula von der Leyen : forger une UE plus vitale.
Vous avez longuement œuvré en coulisses pour pouvoir retrouver un poste à responsabilité en Europe… Nicolas Schmit : (il coupe en souriant) Chacun insinue que mon seul objectif était de retourner à Bruxelles. Or cela n'a jamais été une obsession, même si je suis content que cela se soit finalement fait. Et avez-vous trouvé la bonne chaussure à votre pied ? Pour quelqu'un qui tout au long de son parcours professionnel s'est beaucoup consacré à l'Europe, se voir attribuer un mandat de commissaire constitue un grand honneur, mais représente aussi un grand défi. Il ne s'agit pas d'une mission facile dont j'ai hérité. Mon portefeuille est complexe, mais cela me motive tous les jours à 100 %, peut-être même un peu plus.
Ce manque de solidarité s'est toutefois aussi fait remarquer lorsque le Covid-19 est venu s'attaquer au Vieux Continent… La pandémie constitue une épreuve de vérité pour l'Union. La fermeture des frontières a laissé des ...Virus : il est faux d'affirmer que l'UE a failli
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