Accueil | Politique-Société | Sea Shepherd : le Luxembourgeois Kevin Schiltz expulsé des îles Féroé

Sea Shepherd : le Luxembourgeois Kevin Schiltz expulsé des îles Féroé


Le Luxembourgeois Kevin Schiltz, condamné le 7 août, a quitté les îles Féroé vendredi. (Photo Sea Shepherd)

Le Luxembourgeois Kevin Schiltz et quatre autres militants de l’ONG Sea Shepherd ont été expulsés vendredi et samedi des îles Féroé, pour avoir tenté d’entraver la traditionnelle chasse à la baleine sur l’archipel.

Les cinq membres de l’association de défense de la faune marine Sea Shepherd avaient été condamnés le 7 août pour avoir enfreint une loi du territoire autorisant le « grindadráp », chasse ancestrale qui consiste à piéger les baleines-pilote (ou globicéphales) dans une baie ou au fond d’un fjord pour les abattre à l’arme blanche.

Les autorités féringiennes ont rappelé qu’elles « ne toléreraient pas la perturbation de la chasse aux globicéphales dans les îles Féroé qui est une utilisation légale, entièrement régulée et durable d’une ressource naturelle abondante ».

« L’expulsion est valable pendant un an », a de son côté précisé un porte-parole de la police féringienne. Le Luxembourgeois Kevin Schiltz, la Sud-Africaine Rosie Kunneke, le Belge Christophe Bondue, l’Italienne Marianna Baldo et le Français Xavier Figarella ont donc quitté l’archipel vendredi et samedi.

Les militants devaient s’acquitter de peines allant de 670 euros ou huit jours de prison, ce qu’avait choisi Kevin Schiltz, à plus de 4 500 euros ou quatorze jours de prison. Le tribunal a également condamné Sea Shepherd à une amende de plus de 10 000 euros.

Vendredi soir, devant le consulat du Danemark, à Luxembourg-ville. (Photo François Aussems)

Vendredi, devant le consulat du Danemark à Luxembourg. (Photo François Aussems)

Selon l’ONG, qui a par ailleurs organisé une manifestation vendredi soir devant le consulat du Danemark à Luxembourg, douze activistes ont déjà été condamnés aux îles Féroé depuis le début de l’année pour avoir tenté d’empêcher un « grindadráp ». Une soixantaine d’entre eux se trouve encore actuellement sur place.

LeQuotidien.lu avec AFP