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Assurance dépendance: Schneider réfute la sortie de route


Le ministre Romain Schneider défend bec et ongles sa réforme. «Il suffit d'appliquer les dispositions inscrites dans le texte de loi», souligne-t-il. (photo: le Quotidien)

Le ministre de la Sécurité sociale ne voit pas la nécessité de modifier sa réforme de l’assurance dépendance. Les anciennes «courses-sorties» resteraient possibles selon lui.

Dans l’œil du cyclone depuis le début de l’année, Romain Schneider (LSAP) reste droit dans ses bottes. Non, les «courses-sorties» n’ont pas disparu de la nouvelle assurance dépendance, entrée en vigueur le 1er janvier.

Le nom de cette prestation et les dispositions la concernant ont néanmoins changé. Le ministre compte encore expliquer son texte de loi. L’opposition reste cependant très critique et évoque ouvertement «un flou artistique» qui nuirait aux personnes bénéficiant de l’assurance dépendance.

Mardi, l’ADR avait déposé une proposition de loi pour réintroduire dans les meilleurs délais les «courses-sorties». Mercredi, la tête de liste du CSV, Claude Wiseler, a profité de son point presse (lire ci-dessous) pour attaquer vertement le ministre de la Sécurité sociale, Romain Schneider (LSAP).

À l’image des prestataires, réunis sous le toit de la Copas, les partis d’opposition et surtout aussi les bénéficiaires de l’assurance n’ont qu’un seul souhait : enfin voir clair dans un texte de loi très technique et donc très complexe.

Sous pression, le ministre s’est présenté hier sur initiative du CSV à la commission parlementaire en charge de la Sécurité sociale. «Le flou artistique continue à régner», a tranché le député Marc Baum (déi Lénk) à l’issue de l’échange avec Romain Schneider.

«Cela prouve une nouvelle fois qu’il s’agit d’une mauvaise application d’une mauvaise réforme», fustige l’élu eschois, avant de dénoncer une «communication désastreuse» sur les nouvelles dispositions de l’assurance dépendance, préparées pendant plus de trois ans au sein du ministère de la Sécurité sociale.

Même le président de la commission parlementaire en charge du dossier, Georges Engel (LSAP), était quelque peu perdu à la sortie de la réunion avec le ministre. Le président du CSV, Marc Spautz, a lui préféré snober la presse à la sortie de la réunion, alors que quelques heures plus tôt, son chef de fraction avait encore mis la pression sur Romain Schneider.

«Le CSV partage ma vision des choses, à savoir qu’il faut attendre trois mois avant de tirer les premières conclusions et décider si une adaptation du texte est nécessaire», affirmera toutefois le ministre de la Sécurité sociale […]

Retrouvez l’intégralité de l’article dans votre Quotidien du 22 février.

David marques