Le bureau exécutif de l’OGBL a récemment rencontré une délégation du LSAP composée des ministres Dan Kersch, Nicolas Schmit et Romain Schneider, du président du parti, Claude Haagen, du président de la fraction parlementaire, Alex Bodry, et des députés Frank Arndt et Taina Bofferding.
L’entrevue a notamment porté sur le projet de réforme de l’assurance dépendance. L’OGBL a une nouvelle fois souligné qu’il jugerait cette réforme dans son ensemble par rapport au dispositif actuel et qu’il ne tolérerait aucune détérioration, tant qualitative que quantitative, de celui-ci. Le syndicat indépendant est revenu sur trois points qui posent toujours problème dans le texte qui est proposé.
Premièrement, l’OGBL continue de craindre que la réforme n’entraîne une dégradation des prestations, plus particulièrement celles relevant de l’aide pour les tâches domestiques. Deuxièmement, l’OGBL exige que le statut de l’aidant informel (personne qui apporte des aides et soins à la personne dépendante à domicile) soit enfin clairement encadré légalement afin d’enrayer le travail au noir, qui est aujourd’hui encore trop facilement rendu possible.
Une mesure inacceptable
Abordant un autre volet de la rencontre, l’OGBL a souligné sa ferme opposition au projet de réforme de la loi relative à la protection des données qui prévoit d’abroger l’autorisation préalable, jusqu’ici obligatoire à tout employeur souhaitant introduire une mesure de surveillance des salariés dans son entreprise.
Une mesure qui, en l’espèce, serait inacceptable. Le ministre du Travail a alors indiqué que le gouvernement comptait faire très prochainement des propositions visant à continuer à garantir le respect de la sphère privée des salariés sur le lieu de travail. Une entrevue entre l’OGBL et les ministres compétents devrait avoir lieu prochainement.
Le Quotidien