Accueil | Politique-Société | Recherche : le Liser tire un bilan positif de l’année 2016

Recherche : le Liser tire un bilan positif de l’année 2016


Aline Muller, originaire d'Esch-sur-Alzette, est à la tête du Liser depuis le mois de septembre 2016. (photo Isabella Finzi)

L’institut de recherche socioéconomique a présenté mercredi son rapport annuel, tout en expliquant son rôle dans la société.

Le Luxembourg Institute of Socio-Economic Research (Liser) a passé une assez bonne année 2016 à en juger d’après les sourires affichés par les équipes de l’institut lors de la présentation du rapport d’activité, mercredi, à la Kulturfabrik.

Pendant cette présentation, les différents directeurs et responsables ont tour à tour expliqué leurs champs de compétences et le travail abattu pendant l’année.

L’une des satisfactions du Liser concerne la reconnaissance scientifique croissante de l’institut au regard des nombreuses publications, dans des revues spécialisées, des travaux effectués par leurs services, confortant un peu plus la stature du Liser. Ainsi, avec plus de 50 articles publiés dans des revues scientifiques internationales en 2016, les publications du Liser sont de plus en plus reconnues, citées et consultées.

Une reconnaissance qu’Aline Muller, directrice générale du Liser depuis le mois de septembre 2016, met sur le compte du travail de ses chercheurs  : « Un institut de recherche est avant tout constitué de femmes et d’hommes dévoués à la recherche –  notre identité au Liser est de mettre le monde scientifique de ces femmes et de ces hommes en avant, et au service de la société. »

Prendre le pouls de la société

Pour visualiser un peu plus le travail de l’institut, on peut d’ailleurs souligner que le Liser a accueilli au cours de l’année plus de 2 300 participants à 93 séminaires, ateliers, conférences et formations. 65  % des conférenciers provenaient d’institutions internationales. Dans une atmosphère privilégiant réflexions et interactions, de nouvelles pistes de recherche et de nouvelles collaborations sont nées visant à stimuler les échanges entre les disciplines et entre universitaires provenant du monde entier.

Souvent, les recherches scientifiques et sociétales sont vues comme étant fort abstraites, avec un questionnement sur la nécessité d’un tel institut. Mais le Liser a son utilité dans nos sociétés, tant à l’échelle nationale qu’internationale. Le Liser a notamment contribué à de grands projets, comme l’EU-Silk, une enquête européenne visant à étudier les conditions de vie des citoyens au sein de l’Union européenne.

L’institut a d’ailleurs renforcé, cette année, son infrastructure d’enquêtes et de traitement des données, en recrutant comme responsable le Dr Agnieszka Walczak, de l’université de Cambridge, afin d’épauler la centaine d’enquêteurs de l’institut en charge de la collecte de données lors des enquêtes.

Ces dernières permettent de prendre le pouls de la société et de l’analyser afin de livrer des résultats précieux qui donneront la possibilité d’établir des indicateurs socioéconomiques dans le but de donner des bases de réflexion pour mieux comprendre, entre autres, la société luxembourgeoise mais également internationale et multiculturelle.

Jeremy Zabatta

Le Liser en chiffres

128

L’institut de recherche compte 128 collaborateurs, dont 58% de femmes. Parmi eux, on peut retrouver 25 employés ayant un passeport luxembourgeois et 26 nationalités différentes.

8 100

Lors des nombreuses enquêtes sur le terrain, les équipes du Liser ont contacté près de 8 100 personnes et 6 400 entreprises luxembourgeoises (via le web).

54

Preuve de la résonance de l’institut à l’international, 54% du trafic vers le site web du Liser, qui a été récemment modernisé, provient de l’étranger.