Présidence de la Grande Région : les priorités du Luxembourg

À partir du 1er janvier, le Luxembourg va prendre, pour deux ans, la présidence de la Grande Région. Corinne Cahen a présenté les priorités du Grand-Duché.

Mardi lors du XVe sommet de la Grande Région, la Wallonie a passé le témoin au Luxembourg, qui assurera la présidence de l’institution dès le début de l’année prochaine. «Les citoyens seront au cœur de notre présidence», indique Corinne Cahen.

«La présidence wallonne a été marquée par une volonté d’efficacité, souligne René Collin, ministre wallon délégué à la Grande Région. Pendant deux ans, nous avons eu un seul leitmotiv : créativité et innovation. Il s’est articulé autour de six axes : l’économie et la compétitivité, la mobilité et le développement territorial, l’éducation et l’apprentissage tout au long de la vie, la société, la citoyenneté et la sécurité, tourisme et culture, et l’environnement et la durabilité.» Il poursuit en détaillant les projets concrets réalisés : le premier méta-cluster grand-régional, baptisé «Greater green», le groupe de travail «agriculture et forêts», un forum pour promouvoir la mise en réseau des centres de formation transfrontaliers, l’ouverture de la Maison de la Grande Région à Esch-sur-Alzette, deux projets interreg approuvés en matière de tourisme et de culture, l’un sur la mise en place d’un marketing touristique digital et l’autre sur la concrétisation du dossier «Land of Memory» consacré à la valorisation du patrimoine commun en matière de tourisme mémoriel…

«Une coopération primordiale»

À partir du 1er janvier, ce sera au tour du Luxembourg de prendre la présidence, pour deux ans, de la Grande Région. «Nous allons travailler dans la continuité de la présidence wallonne, souligne Corinne Cahen, la ministre de la Grande Région. Comme l’Europe, la Grande Région est une réalité et le sentiment d’appartenance des citoyens à cette entité doit être renforcé. Les citoyens seront au cœur de notre présidence.» Elle veut poursuivre cet objectif sur plusieurs thèmes : éducation, formation, santé, sécurité, santé, mobilité, développement territorial, tourisme, culture…

«Il n’y a pas de chantiers, mais des défis, poursuit la ministre de la Grande Région. La coopération transfrontalière est primordiale dans la vie quotidienne des citoyens. Nous allons travailler sur la réalisation de projets concrets sur ces différents thèmes. Nous souhaitons mettre ne place une assemblée des jeunes de la Grande Région pour qu’ils prennent conscience de la réalité de la Grande Région, œuvrer pour une reconnaissance grande-régionale des diplômes, travailler sur la digitalisation du marché de l’emploi, pérenniser les échanges pour les apprentissages, travailler sur l’électromobilité, l’autopartage et le covoiturage, renforcer encore les synergies au niveau de la santé, continuer de valoriser le patrimoine…» Tout un programme.

Guillaume Chassaing