Pour rester motivés, les fonctionnaires réclament flexibilité et télétravail

Selon une récente enquête sur la qualité de vie et la motivation au travail des agents publics, deux critères de stimulation sont mis en avant : une plus grande flexibilité et le développement du télétravail.

Cette étude a été menée entre le 24 avril et le 31 mai en ligne, par le ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative en collaboration avec l’Université de Luxembourg et l’institut TNS Ilres. Au total, 6 848 fonctionnaires ont été questionnés sur leur satisfaction globale, leur motivation, leurs conditions de travail, ou encore leur perception du bien-être, de la santé et la sécurité sur leur lieu professionnel.

Pour 46% des participants, la satisfaction reste stable. 38% estiment qu’elle a plutôt diminué, voire « considérablement » pour 12%. Pour 15%, la motivation a toutefois augmenté.

©ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative

L’autonomie dans l’organisation de ses tâches facile la stimulation, à 82%. Suivent le contenu du travail effectué (78%), l’ambiance (67%). La rémunération mensuelle remporte 65% des suffrages satisfaits. 79% des fonctionnaires interrogés ont le sentiment d’accomplir un travail utile et 75% se disent traités correctement. Ils sont par ailleurs 46% à assurer pouvoir prendre une pause quand ils le souhaitent, et 30% jugent leurs compétences sous-exploitées.

Un tiers de stressés

D’une manière générale, 80% des agents publics questionnés expriment une fierté quant à leur emploi.

Parmi les souhaits exprimés pour doper la motivation, 42% réclament une plus grande flexibilité au quotidien et 26% souhaiteraient avoir davantage recours au télétravail. Un projet-pilote sur ce sujet a déjà été lancé par le ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative.

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En outre, concernant la santé et la sécurité, 32% des sondés disent éprouver « souvent » voire « presque tout le temps » du stress au travail. Ils sont également 64% à déclarer à avoir déjà travaillé en étant malade. Globalement, 76% affirment que les conditions de sécurité sont réunies sur leur lieu de travail.

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