Déi Lénk pointe les lacunes du gouvernement dans sa gestion des zones industrielles après de récents incidents.
Des incendies et fuites provoquent à chaque fois des pollutions aquatiques. Aire de Berchem, entreprise Kronospan ou zone industrielle de Mertzig, en novembre dernier : «Lors de chacun de ces incidents, le cours d’eau à proximité a été pollué en raison de l’absence d’un bassin de rétention fonctionnel.» Autant d’exemples de catastrophes écologiques «programmées», juge la gauche pour qui ces pollutions «ne sont pas une fatalité», mais le résultat d’une «faillite politique». Ceci du fait que les administrations chargées du contrôle des zones industrielles manquent parfois du personnel nécessaire pour assurer leur mission.
«Le gouvernement, bien conscient du problème, préfère l’ignorer», pointe déi Lénk, s’appuyant sur une réponse parlementaire au sujet de l’incendie de la zone industrielle de Mertzig qui, selon le parti, «montre l’étendue des dysfonctionnements : l’absence d’un bassin de rétention, l’absence de contrôle et, enfin, les entreprises travaillant sans autorisations d’établissement». La gauche, qui prévient qu’elle ne lâchera «pas le morceau», appelle le gouvernement à mettre «tout en œuvre pour que les lois censées protéger l’environnement soient appliquées» et a demandé des comptes à la ministre de l’Environnement par le biais d’une nouvelle question parlementaire.