La Task Force peste porcine africaine s’est réunie jeudi, au ministère de l’Agriculture, pour faire le point sur l’évolution de la situation en amont de l’ouverture de la chasse en battue ce samedi.
A ce jour, 17 sangliers ont été abattus à l’intérieur de la zone blanche, a indiqué le ministère de l’Agriculture, assurant qu’il continuera d’octroyer une indemnité sanitaire de 100 euro pour chaque sanglier tiré dans la zone. En parallèle, les deux pièges à sangliers installés début septembre restent en place.
Pour l’heure, 298 sangliers ont été amenés et analysés au Laboratoire de médecine vétérinaire de l’État. Tous les résultats des tests se sont révélés négatifs. Pour autant, « la vigilance doit rester de mise », insistent les autorités luxembourgeoises.
En effet, « bien que le dernier cas de sanglier porteur du virus en Wallonie remonte au 11 août dernier, on ne peut affirmer que le virus soit définitivement éradiqué en Belgique qu’un an après la détection du dernier cas ».
Clôture étendue
C’est pourquoi, en complément de la clôture de 10 km le long de la frontière belge et des communes de Käerjeng, Pétange et Steinfort, le ministre Romain Schneider a ordonné l’étude et la planification d’un tracé pour une clôture étendue le « long de la frontière belgo-luxembourgeoise direction nord ».
Durant l’été, ce tracé a définitivement été arrêté et les propriétaires concernés contactés, précise le ministère.
« Il est important que nous soyons prêts, au cas où la propagation du virus se ferait via la forêt d’Anlier vers la frontière luxembourgeoise, pour pouvoir mettre en place la nouvelle clôture dans les délais les plus brefs », avance-t-il.