L’Administration des ponts et chaussées a tenu mardi à apporter quelques précisions en ce qui concerne l’installation de panneaux électoraux dans le cadre de la campagne des législatives du 14 octobre. Avec pour mot d’ordre, la sécurité routière avant tout.
Tous les partis ayant fait une demande de permission de voirie auprès du ministère du Développement durable et des Infrastructures ont le droit d’installer des panneaux électoraux en nombre illimité, indiquent les Ponts et Chaussées. Installation « soumise toutefois aux règles de bonne pratique, ceci afin de ne pas créer des situations dangereuses en matière de sécurité routière ».
Si les agents Ponts et Chaussées constatent qu’un panneau représente un quelconque danger, « ils sont tenus de l’enlever et l’emmener au dépôt, de le déplacer hors de la zone dangereuse ou contacter le parti concerné pour qu’il procède lui-même au déplacement ou à l’enlèvement du panneau en question », précise encore l’Administration.
Les panneaux de l’ADR lacérés
Ses services régionaux sont par ailleurs à disposition pour toute assistance et pour tout renseignement.
Depuis vendredi dernier, en effet, on voit fleurir les affiches et panneaux électoraux des différentes formations politiques et leurs candidats. Et certains ont déjà connu quelques mésaventures, à l’instar de l’ADR.
Le parti réformiste enchaîne les déconvenues : d’abord des erreurs remarquées sur ses supports (couleurs du drapeau national inversées et fautes d’orthographes dans son slogan luxembourgeois), puis ses panneaux vandalisés et lacérés, comme le montre cette photo prise à l’entrée de Bridel en venant de Luxembourg.