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Palestine : «La priorité est de mettre fin au génocide», clame déi Lénk


Le parti des députés David Wagner et Marc Baum attend que le gouvernement ne se contente pas de la reconnaissance de la Palestine. (Photo : archives lq/alain rischard)

Pour le parti d’opposition, la reconnaissance de l’État palestinien n’est pas suffisante. Un appel est lancé au gouvernement luxembourgeois pour augmenter la pression sur le gouvernement israélien, notamment par le biais de sanctions internationales et bilatérales.

Dans un communiqué diffusé ce mardi, déi Lénk «salue expressément que le gouvernement ait enfin trouvé le courage de reconnaître formellement l’État de Palestine». Il s’agirait d’une décision que le parti d’opposition dit «considérer depuis longtemps comme largement tardive». La Chambre des députés réclame, en effet, depuis 2014 la reconnaissance de la Palestine. Une motion de déi Lénk avait été approuvée à l’époque par une majorité des élus.

«La reconnaissance de la Palestine est politiquement très importante, mais l’urgence est et reste aujourd’hui de mettre fin au génocide dans la bande de Gaza», renchérit le parti. Selon déi Lénk, le gouvernement Netanyahu doit désormais «être contraint d’arrêter les opérations militaires, de laisser entrer une aide humanitaire sans restriction dans la bande de Gaza, d’abandonner les projets d’annexion et de revenir à la table des négociations. Et pour atteindre cet objectif, il n’existe actuellement aucune alternative aux sanctions internationales».

Un appel est lancé au gouvernement luxembourgeois «à continuer de s’engager activement en faveur de sanctions internationales fortes contre l’État d’Israël, jusqu’à ce que le gouvernement israélien respecte à nouveau le droit international et participe sérieusement à des négociations de paix». En attendant, déi Lénk s’attend à ce que le Luxembourg décrète des «sanctions bilatérales ambitieuses», à l’image de qu’ont déjà fait la Belgique et l’Espagne. Le parti réclame la «fermeture immédiate» du bureau de commerce luxembourgeois à Tel-Aviv et le retrait de l’autorisation de la CSSF pour la mise sur le marché européen des obligations d’État israéliennes.

 

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