La coalition veut donc légaliser le cannabis récréatif. On savait que l’option était envisagée depuis un moment… L’annonce est tombée jeudi, le jour de l’entrée du reggae au patrimoine mondial de l’Unesco. Sûr que la Gambia II ne l’a même pas fait exprès. Après le space mining, voici donc le «space cake mining».
Trêve de jeux de mots pourris (c’est tellement jouissif), il y a bien une réalité derrière tout ça : s’assurer de nouveaux gisements fiscaux aussi sécurisés que l’essence et le tabac. Puisque le space mining, justement, ne rapporte pas beaucoup. Et que dans un contexte européen de pression sur l’activité fiscale, il faut plus que jamais se diversifier.
La légalisation du cannabis est dans l’air du temps. Mais au Luxembourg, elle aurait une signification plus particulière : une nouvelle niche pour participer à l’avenir prospère du pays. En même temps qu’un échec à régler cette dépendance à la «drogue» de la fiscalité trop douce pour les grands groupes.
Hubert Gamelon