Comme les demandes de nationalité luxembourgeoise, les cours de langue connaissent une progression fulgurante.
Les demandes de naturalisation ont explosé. Et cela a des conséquences sur les cours de langue. Dans une réponse à une question parlementaire du député Marc Spautz (CSV), le ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse, Claude Meisch, indique qu’ «actuellement toutes les sessions de l’Institut national des langues (INL), à l’exception de celle du 8 juillet, où il reste encore 30 places disponibles, sont complètes». Claude Meisch poursuit en soulignant que «jusqu’en avril 2017, sous l’ancienne loi sur la nationalité luxembourgeoise, le temps d’attente pour obtenir une place était de 3 à 4 semaines. Depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle loi, les demandes d’inscription ont augmenté de manière exponentielle. Le temps d’attente entre la remise du dossier et le test peut aller jusqu’à 6 mois.»
Des examinateurs supplémentaires ont été recrutés. «Pendant l’année académique 2016/17, l’INL a organisé 13 sessions d’examen pour 1 400 candidats, détaille le ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse. Pour l’année académique 2017/18, l’effectif des examinateurs a été augmenté pour pouvoir accueillir 1 616 candidats répartis sur une à deux sessions par mois. Comme le nombre de demandes d’inscription a dépassé largement les prévisions, l’NL a prévu de former des examinateurs supplémentaires. Ainsi, 4 sessions additionnelles pourront être organisées après les congés de février 2018, ce qui permettra l’inscription de 512 candidats supplémentaires.»
Le taux de réussite progresse
À noter également qu’«au deuxième semestre 2017/18, le nombre de leçons dédiées à l’examen passera à 54,5 par semaine pour faire face à la demande» et «l’INL, qui réintégrera son siège initial au boulevard de la Foire au cours du deuxième semestre, disposera dès lors de locaux plus adaptés pour organiser les examens. Ceci permettra de passer les examens à un rythme plus soutenu. Une augmentation de l’effectif enseignant est prévue pour la rentrée 2018/19. Le bureau des examens sera également renforcé par un employé administratif».
Claude Meisch évoque enfin le taux de réussite : «En 2016, le taux de réussite aux tests de langue s’élevait à 62 %. Depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle loi, le taux de réussite varie entre 72 et 87 %».
Le Quotidien