Accueil | Politique-Société | OGBL et LCGB : un pas de plus vers un syndicat unique ?

OGBL et LCGB : un pas de plus vers un syndicat unique ?


OGBL et LCGB vont mettre en place une «Union syndicale». (Photo : archives lq/didier sylvestre)

Une semaine avant la manifestation nationale du 28 juin, l’OGBL et le LCGB vont encore augmenter la pression sur le gouvernement et le patronat. Les deux syndicats annoncent que leur front syndical commun va être fortifié, avec la mise en place d’une nouvelle «Union des syndicats OGBL et LCGB».

Les deux syndicats majeurs du secteur privé s’apprêtent à franchir une «nouvelle étape historique» ce vendredi. Après avoir établi une alliance inédite pour ensemble faire front à la politique menée par le gouvernement Frieden, l’OGBL et le LCGB vont officialiser la mise en place d’une nouvelle «Union syndicale», placée sous la présidence commune de Nora Back (OGBL) et Patrick Dury (LCGB).

Il reste à savoir si ce pas supplémentaire va accélérer la création d’un syndicat unique, une revendication de longue date de l’OGBL. En attendant, la future «Union syndicale» compte renforcer davantage «la défense des intérêts des salariés et pensionnés».

Large soutien populaire

Le front syndical commun a bénéficié, mercredi, d’un nouveau coup d’accélérateur, après avoir déjà été conforté par le Conseil d’État dans son opposition à la flexibilisation des heures de travail dans le commerce. Le deuxième volet du sondage représentatif Politmonitor, commandé par RTL et le Wort, indique que 60 % des personnes interrogées soutiennent la manifestation du 28 juin. Plus de la moitié (55 %) des sondés est d’avis que le gouvernement ne respecte pas suffisamment le camp syndical. À l’opposé, 62 % jugent que le patronat bénéficie d’un meilleur traitement par l’exécutif conservateur-libéral.

Un autre satisfecit pour les syndicats : les deux tiers des citoyens sondés se disent opposés à une prolongation des années de cotisation avant de pouvoir partir à la retraite. Dans les rangs des électeurs du CSV, 38 % disent non à cette piste. Les soutiens du DP rejettent à 50 % le projet du gouvernement.