Elisabeth Hertges a déjà rassemblé 772 signatures en une semaine pour sa pétition qui refuse le caractère obligatoire du port du masque. La pétitionnaire déroule ses arguments.
Lancée depuis le mercredi 3 juin sur le site de la Chambre des députés, la pétition a fait un démarrage en trombe, récoltant plus de 300 signatures en un jour. Il lui faudrait atteindre le seuil de 4 500 paraphes pour qu’un débat public se tienne au Parlement, tout en sachant que la date limite de signature est fixée au 14 juillet.
Elle évoque une première raison qui l’a conduite à entreprendre cette démarche : «Beaucoup de citoyens ne clament plus ouvertement leurs opinions et préfèrent laisser les décisions aux politiciens pour ensuite leur donner la faute s’ils ne sont pas satisfaits du résultat. Ils ne prennent plus leurs propres responsabilités et je trouve cela un peu triste, car il est facile de se cacher derrière les décisions des autres. Chaque citoyen a le droit de dire son opinion ouvertement et de prendre position quant à la situation du pays et de subir les conséquences de ses choix ensuite. C’est de cette façon que l’on devient adulte, et qu’on apprend à assumer ses décisions.»
Le fait de rendre le port du masque obligatoire reviendrait, pour la pétitionnaire, «à traiter les citoyens un peu comme des enfants. Il faut laisser la liberté de choix». De manière générale, Elisabeth Hertges explique vouloir seulement exprimer son opinion et être le porte-parole des signataires sans pour autant être sous le feu des projecteurs et passer pour une révolutionnaire. «Il faut parfois élever la voix et je le fais au nom de beaucoup de monde, ceux qui n’osent plus s’exprimer librement», indique-t-elle encore.
«Confusion autour de l’utilité du masque»
D’un point de vue strictement sanitaire, Elisabeth Hertges explique vouloir abolir le caractère obligatoire du port du masque pendant la crise sanitaire sans toutefois «mettre en doute les autres gestes barrières». Elle se dit sceptique quant au bien-fondé du port du masque : «On est submergés d’informations contradictoires et fausses, dans les médias et sur les réseaux sociaux. J’ai moi-même parlé à des infirmiers, des secouristes, des médecins… et eux aussi sont partagés. Les uns disent que le masque protège, et d’autres s’interrogent sur son utilité… Face à cette confusion, je mets donc le port du masque en doute.»
Cela dit, la pétitionnaire affirme respecter les personnes qui en portent et assure respecter la distance de sécurité. De plus, elle affirme demander systématiquement aux personnes qui ne portent pas de masque si elle peut s’approcher d’elles ou non.
Elisabeth Hertges va encore plus loin dans ses convictions en estimant que le masque n’est pas forcément bon pour la santé : «La nature est bien faite et elle prévoit que l’on inspire de l’air propre, mais aussi que l’on expire des déchets produits par le corps. Je me pose sérieusement la question de savoir si le masque est vraiment bénéfique pour tout le monde, car les humains ne sont pas égaux face à la santé, certains ayant des problèmes respiratoires ou étant claustrophobes par exemple. Je pense également à certaines personnes qui ne supportent pas le masque, parce qu’elles ont des allergies cutanées. Malgré tout, j’insiste pour dire que je ne suis pas contre le masque, mais bien pour le libre choix. Je trouve donc trop restrictif le fait d’imposer le masque à tout le monde!»
Elle affirme respecter les autres gestes barrières
Mais qu’en est-il de sa propre ligne de conduite par rapport au port du masque? «Lorsque je me promène librement en ville ou dans la nature, je ne porte évidemment pas de masque. De même lorsque je suis seule en voiture parce que je trouve que cela n’a pas de sens, mais c’est un choix personnel! Par contre, je mets un masque au supermarché parce qu’il y a des règles qui sont publiques. Idem chez mon dentiste ou coiffeur. Sans ces règles, je ne le porterais pas, sauf si j’arrive dans un endroit où se trouvent des personnes vulnérables, telles que des personnes âgées, c’est une question de respect», déclare la pétitionnaire.
Ceci dit, elle ne critique absolument pas les autres gestes barrières, bien au contraire, car elle les applique depuis «bien avant la crise». Il n’y a, donc, que le masque qui lui pose un problème et lorsqu’on l’interroge sur la protection qu’il peut apporter aux autres, Elisabeth Hertges a une position claire : «Je n’ai jamais éternué sur quelqu’un et j’essaye toujours d’éternuer et de tousser dans une autre direction. De plus, j’ai toujours gardé mes distances quand j’étais malade, même avant l’apparition du Covid-19.»
Claude Damiani
Le port du masque obligatoire est une grave atteinte aux libertés :
http://www.lamesure.org/2020/08/le-nouvel-empire-fascisant-de-la-folie.html
Bravo et Merci pour ce reportage instructif, bien clair et transparent !<!<!<