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Neimënster et OGBL ont fêté en musique


L'abbaye s'est transformée en gigantesque fête musicale et dansante, vendredi après-midi, pour le plus grand bonheur des centaines de visiteurs qui ont afflué au Grund. (Photo Hervé Montaigu)

Le Grund a vibré au son de la multitude de concerts qui ont été donnés à l’occasion de la fête du Travail et des cultures de la Confédération syndicale OGBL, vendredi à Neimënster.

Dix ans déjà que l’OGBL a opté pour cette formule de célébration le 1er mai alliant concerts en tous genres, attractions culturelles, spécialités culinaires; le tout sous le signe du multiculturalisme. Un succès désormais éprouvé qui ravit aussi bien jeunes que moins jeunes, syndiqués et non, blacks, blancs ou jaunes… La fête du Travail et des cultures de l’OGBL était définitivement placée sous la signe de la tolérance et de l’acceptation de l’autre.

Les échanges ne pouvaient qu’en ressortir renforcés pour la célébration de cette date symbolique, qui n’a «rien d’anachronique et qui est encore moins nostalgique des mouvements de travailleurs de la fin du 19e siècle», dixit le président de l’OGBL, André Roeltgen.

Syndicalisme et bénévolat vont de pair

De nombreux membres de l’OGBL sont d’ailleurs «de service», en ce jour chômé. Au stand du syndicat, Jean-Claude Bernardini du secteur de la sidérurgie rectifie : «Nous sommes là bénévolement. Il s’agit d’un jour de fête et non de travail», explique-t-il.

Même son de cloche dans les dires de Marcello Magliulo du syndicat banques et assurances de l’OGBL. Ce dernier revient tout juste de Longwy, où il s’est adressé aux frontaliers français avant de prendre la route de la capitale grand-ducale et de venir soutenir ses pairs dans l’organisation de l’évènement. Idem pour le syndicaliste Olivier Landini, qui se charge de tweeter un «Bon 1er mai !» aux membres du syndicat, depuis la brasserie de Neimënster, où le groupe de Jean-Marc Robin (DWO), a débuté son apéro’s jazz.

Un peu plus loin, le juriste Erwan Sevellec profite en famille de l’ambiance festive, accompagné de son fils, Hugo. Puis, au détour d’une allée, le ministre des Affaires étrangères, Jean Asselborn, fait son apparition sur son vélo de course. Et il montre l’exemple : il n’a pas oublié d’enfiler son casque!

Bref, Les différentes rencontres s’enchaînent à un rythme effréné et ce, au rythme des différents concerts misant sur l’éclectisme musical. De quoi satisfaire tout le monde et faire de cette journée une grande réussite. Rendez-vous l’année prochaine, pour la 11e édition de ce 1er mai version OGBL !

Claude Damiani

Retrouvez notre dossier spécial de quatre pages, dans Le Quotidien papier de ce samedi.

 

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