François Bausch a été invité ce mardi à participer au 8e Congrès allemand de la mobilité, à Francfort-sur-le-Main.
Lors d’une table ronde sur le changement de mobilité en temps de crises, le ministre de la Mobilité et des Travaux publics a plaidé pour «des structures tarifaires simples dans les transports publics, un volume d’investissement plus important dans l’infrastructure ainsi que le développement de concepts de planification stables à long terme».
Le ministre, rapportent ses services, a de fait détaillé l’exemple du Luxembourg pour appeler à accélérer le mouvement. Citant notamment la gratuité des transports publics et le fait que les investissements par habitant de l’État luxembourgeois dans le rail sont les plus élevés d’Europe.
«Depuis huit ans, le Grand-Duché investit plus dans l’infrastructure ferroviaire que dans la construction de routes. Plus de 700 millions d’euros sont par exemple mobilisés pour un nouveau tramway à Luxembourg. L’objectif est d’exploiter un réseau de 60 kilomètres d’ici 15 ans», a expliqué François Bausch, s’appuyant sur le Plan national de mobilité à l’horizon 2035 (www.pnm2035.lu).
Le ministre a par ailleurs souligné que l’évolution de la mobilité au Luxembourg est étroitement liée aux crises actuelles. Le nombre de cyclistes, qui a doublé en deux ans dans la capitale, ainsi que les quelque 80 000 passagers qui empruntent chaque jour le tram en témoignent, selon lui. «Réduire l’exploitation et les investissements dans la mobilité durable à des fins d’économie serait une occasion manquée» de lutter contre le changement climatique, a encore prévenu François Bausch.