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Merkel, alliée de taille pour la présidence luxembourgeoise


Les «excellentes relations» entre l'Allemagne et le Luxembourg ont débouché mardi sur un échange harmonieux entre la chancelière et le Premier ministre luxembourgeois. (Photo AFP)

La présidence luxembourgeoise du Conseil de l’UE, qui débutera le 1er juillet, était le sujet principal de la visite de travail du Premier ministre, Xavier Bettel, mardi à Berlin. La chancelière Angela Merkel a assuré tout son soutien au Luxembourg pour réussir sa présidence.

Les «excellentes relations» entre l’Allemagne et le Luxembourg ont débouché mardi sur un échange harmonieux entre la chancelière et le Premier ministre luxembourgeois. Xavier Bettel et la cheffe du gouvernement fédéral allemand sont sur la même longueur d’onde en ce qui concerne la présidence du Conseil de l’UE, que le Grand-Duché va assurer à partir du 1er juillet.

La croissance économique et le développement de l’emploi an s’appuyant sur le plan Juncker, la lutte contre le changement climatique et la politique migratoire de l’UE font partie de ces grandes priorités. «La diplomatie luxembourgeoise sera un atout», a notamment lancé Angela Merkel tout en assurant le soutien de l’Allemagne dans les dossiers épineux.

De son côté, le Premier ministre, Xavier Bettel, a souligné avoir conscience de la «grande responsabilité» qui attend le Luxembourg d’ici la fin de l’année. «On est prêt à assumer nos responsabilités», a indiqué le chef du gouvernement. Cela vaut notamment pour les dossiers plus sensibles comme la politique migratoire, la situation en Ukraine ou les désidérata du Royaume-Uni. «L’actualité va influencer notre présidence. Mais on est prêt à agir. J’ai ainsi l’intention de me déplacer à Moscou et à Kiev pour tenter de construire des ponts», a annoncé Xavier Bettel.

Pour ce qui est du dossier de la Grèce, Angela Merkel et Xavier Bettel placent de grands espoirs en la réunion de l’Eurogroupe qui aura lieu jeudi à Luxembourg. «J’investis toute mon énergie pour maintenir la Grèce dans la Zone euro», a ainsi clamé la chancelière. «Tant qu’il y a des pourparlers, il y a de l’espoir. Mais désormais, il nous faut des résultats. La Grèce doit apporter sa pierre à l’édifice», a conclu le Premier ministre luxembourgeois.

David Marques

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