Marguerite Krier est en poste au sein du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse (MENEJ) depuis 2003. Elle a, ces dernières années, dirigé le Service des droits de l’enfant.
Marguerite Krier a été nommée médiatrice au maintien, à l’inclusion et à l’intégration scolaires (médiateur scolaire) avec effet ce jeudi a annoncé le ministère de l’Éducation nationale. En poste au sein du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse (MENEJ) depuis 2003, Marguerite Krier y a, ces dernières années, dirigé le Service des droits de l’enfant.
Marguerite Krier prend la succession de Lis De Pina, première médiatrice scolaire. Après avoir mis en place et développé avec succès le Service de médiation scolaire, Lis De Pina a fait valoir ses droits à la retraite, après la fin de son mandat de sept ans.
Créé par la loi du 18 juin 2018, le Service de médiation scolaire (SMS) est un service du MENEJ. Il soutient les parents et les élèves en cas de difficulté avec une école ou un service du ministère. Les professionnels de l’Éducation nationale peuvent, eux aussi, s’adresser à lui.
Le SMS intervient après que les réclamants ont recherché une solution avec l’établissement scolaire ou le service concerné, sans y parvenir. Il peut intervenir dans trois domaines : le maintien scolaire (éviter qu’un élève quitte l’école sans certificat ou diplôme, l’inclusion scolaire (garantir que tous les élèves, y compris ceux en situation de handicap, aient accès aux mêmes droits et l’intégration scolaire (faire en sorte que les enfants qui arrivent au Luxembourg sans connaître les langues du pays aient, eux aussi, toutes leurs chances).
Le Service de médiation scolaire accompagne également les parents ou l’élève majeur dans leurs démarches et aide les parties à trouver les solutions qui conviennent le mieux.
Pour participer à l’amélioration du système scolaire en général, le médiateur scolaire peut également, à partir des réclamations qu’il a traitées, formuler des recommandations générales au ministre de l’Éducation nationale. Celles-ci peuvent être prises en compte dans des ajustements législatifs ou des instructions ministérielles.
Dans un souci de transparence, il établit aussi un rapport annuel transmis au gouvernement et à la Chambre des députés.