L’eurodéputé luxembourgeois Marc Angel va-t-il devenir un des vice-présidents du Parlement européen ? En tout cas, l’élu socialiste est bien lancé pour récupérer le poste de la Grecque Eva Kaili, inculpée dans une enquête pour corruption qui lui a coûté son mandat.
Marc Angel ne cache pas ses intentions : «Oui, c’est une ambition personnelle de postuler, même si plusieurs collègues m’ont dit que j’étais la bonne personne pour ce poste».
Ils étaient finalement sept à s’être présentés au vote interne de la fraction socialiste-démocrate au Parlement européen. Marc Angel est sorti vainqueur de ce scrutin. «Je suis très content de la confiance qui m’a été accordée par mes collègues. Je me réjouis aussi que tout le groupe se soit réuni derrière moi», affirme le député européen du LSAP, contacté par nos soins.
Les dés ne sont pas jetés pour autant. «Je suis confiant, mais rien n’est encore joué. Il me faut gagner la confiance de la plénière», souligne Marc Angel. Sa campagne en vue du vote, fixée à mercredi prochain (18 janvier), est d’ores et déjà lancée : «Je rencontre beaucoup de personnes. Beaucoup de collègues me connaissant et savent que je suis quelqu’un qui sait bâtir des ponts et qui peut signer des compromis. La coopération est quelque chose qui m’importe beaucoup». Cette qualité, il l’aurait acquise lors de ses mandats politiques au Grand-Duché (député de 2004 à 2019, conseiller communal à Luxembourg de 1994 à 2020).
Marc Angel siège depuis 2009 au Parlement européen. S’il est élu mercredi, il deviendra un des 14 vice-présidents qui encadrent la présidente Roberta Metsola. Le Luxembourgeois Christophe Hansen (CSV) siège déjà au bureau du Parlement, en tant que «questeur». Ils sont cinq à former cet organe responsable des questions administratives et financières.