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Luxembourg : le «Covid Check» au bureau ?


Le Premier ministre, Xavier Bettel, s’est également dit ouvert, ce mardi, à l’option de renforcer les règles sanitaires dans le monde du travail. (illustration Julien Garroy)

Le gouvernement se penche sur les options pour ancrer légalement la formule «TGV» dans les entreprises.

Le Code du travail est très clair : «L’employeur est obligé d’assurer la sécurité et la santé des salariés dans tous les aspects liés au travail». Est-ce que cette disposition peut justifier que les salariés doivent obligatoirement être testés, vaccinés ou rétablis du covid avant de pouvoir prendre leur service en présentiel? Le ministre du Travail, Dan Kersch, consulte actuellement, avec la ministre de la Santé, Paulette Lenert, les partenaires sociaux pour définir si le cadre légal permet l’introduction du «Covid Check» dans les entreprises du pays.

«Comment l’employeur peut remplir son obligation légale sans se montrer trop invasif», s’interroge le député Claude Wiseler (CSV). Les patrons sont confrontés à un cas de conscience. D’un côté, ils ont l’obligation de protéger leurs salariés. De l’autre, le secret médical prévaut. Le retour progressif des salariés sur leur lieu travail est considéré comme un des facteurs à risque pour une nouvelle accélération de la propagation du coronavirus. Selon Claude Wiseler, ce sont davantage les employés qui réclament un «Covid Check» au bureau que leurs patrons. S’agit-il d’un indicateur suffisant pour imposer la formule «TGV» (testé, guéri, vacciné) dans les entreprises?

Mars Di Bartolomeo (LSAP) confirme que des pourparlers sont engagés avec l’Union des entreprises luxembourgeoises (UEL). «Il nous faut élucider s’il est nécessaire de légiférer ou quelle est la réglementation adéquate pour assurer la sécurité au travail», avance le président de la commission de la Santé.

Des entreprises disposées à faire le pas

Son collègue socialiste Georges Engel n’exclut pas la possibilité que le Code du travail soit suffisant. Ce dernier annonce aussi qu’une série d’entreprises ont déjà introduit des demandes pour pouvoir utiliser le «Covid Check». «Notre intérêt supérieur doit être la protection de la santé des travailleurs», reprend Mars Di Bartolomeo.

Le Premier ministre, Xavier Bettel, s’est également dit ouvert, ce mardi, à l’option de renforcer les règles sanitaires dans le monde du travail. «Le « Covid Check » est important pour assurer en toute sécurité un retour à la normalité. Le télétravail ne doit pas devenir la norme», indique le chef du gouvernement.

Jusqu’à présent, la seule mesure concrète pour prévenir la propagation du virus dans les entreprises a été, courant juin, la distribution gratuite de quelque 5 millions de tests rapides.

David Marques

5 plusieurs commentaires

  1. Ici, par exemple, Fauci (directeur de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses et conseiller médical en chef du président aux États-Unis) le dit publiquement, sur la base des données dont ils disposent. Mais il existe de nombreuses autres sources disponibles et des preuves empiriques pour étayer cette thèse.

    Dr Fauci sur la propagation du COVID-19 : Les personnes vaccinées qui ont une… infection sont capables de transmettre

    https://www.youtube.com/watch?v=mP9iHyj1uiU

  2. Qu’elle est ta source qu’un vacciné transmets autant qu’un non vacciné ?

  3. Vous avez complètement raison. Je ne crois pas que les vaccinés voudrait TOUS se plier à cette règle. La vaccination beaucoup la voit comme un droit à être libre de tout faire sans restrictions.5

  4. Si les tests seront de norme, tous les employés devront en faire étant donné que le vacciné a les mêmes possibilités d’infecter que le non vacciné. Il faudrait arrêter de mêler la politique avec l’assistance sanitaire

  5. et geht glaat em de Contraire, sie féiren hiir satanesch Agenda virun, vive la révolution!