Une certaine inquiétude s’était dégagée, lundi, en commission de l’Éducation nationale. Plusieurs députés se demandaient si le contingent de jours de congé pour raisons familiales sera suffisant pour permettre aux parents concernés de prendre en charge leur enfant placé en isolement ou en quarantaine.
Le régime d’exception mis en place à la mi-mars est venu à échéance le 15 juillet. La durée de base du congé pour raisons familiales varie selon l’âge de l’enfant entre 5 et 18 jours par an : 12 jours pour les 0-4 ans, 18 jours pour les 4-13 ans et 5 jours pour les 13-18 ans, en cas d’hospitalisation. Lundi, le ministre de l’Éducation nationale n’avait pas encore de réponse concrète à donner aux députés. Entretemps, nos confrères du Wort (site en français) ont eu la confirmation du ministère de la Sécurité sociale que le contingent du congé ne serait pas débité en cas d’isolement ou de quarantaine. Jeudi, Claude Meisch a pu livrer de plus amples précisions. «Il faudra bien spécifier les différents cas de figure. Si un élève doit rester à la maison pour une raison liée au Covid-19, les jours de congé pris par les parents ne seront pas décomptés», confirme le ministre.
D’une manière générale, les enfants présentant des symptômes de maladie sont invités à rester à la maison. «On mettra un accent particulier sur cette mesure de précaution. L’idée est de guider au mieux les parents pour reconnaître les différents symptômes», poursuit Claude Meisch.
Exclus des cours en cas de symptôme Covid-19
Seront exclus des cours les élèves présentant au moins un symptôme Covid-19 : fièvre, toux, difficultés respiratoires, douleur thoracique, perte de goût et d’odorat. L’exclusion aura lieu aussi lors de la présence d’au moins deux autres symptômes non-Covid : douleurs musculaires, fatigue généralisée, rhinite, maux de gorge, maux de tête, perte d’appétit ou diarrhée. «S’il s’avère que l’enfant a un simple rhume, le congé pour raisons familiales joue normalement», précise le ministre. Conscient qu’il est à ce stade difficile de prédire à quoi va ressembler la situation sanitaire en hiver, Claude Meisch n’exclut cependant pas de revoir à la hausse le contingent à la disposition des parents. «Si les choses se corsent, le gouvernement va certainement se pencher sur le dossier», conclut-il.
D. M.