Accueil | Politique-Société | Luxembourg : la gratuité des maison relais divise

Luxembourg : la gratuité des maison relais divise


Le ministre Claude Meisch va encore avoir de sacrés chantiers à mener dans l'éducation... et l'opposition ne compte pas en perdre une miette (Photo d'archives : Tania Feller).

Le nouveau gouvernement continue à miser sur la gratuité de certains services liés à l’école afin de délester les ménages. Dans les cinq années à venir, il est ainsi prévu de rendre gratuit l’accueil des enfants dans les maisons relais.

«Cette mesure concerne les semaines scolaires. On travaille pour avancer dans les meilleurs délais sur cette nouveauté», précise le ministre de l’Éducation nationale Claude Meisch.
Le CSV reste lui plus sceptique sur la question. «Il manque encore trop de précisions sur le nombre d’heures qui seront offertes aux enfants concernés», souligne Martine Hansen. Claude Meisch n’a pas attendu de répondre à cette critique. «C’est étonnant d’entendre le CSV critiquer ce point. Ce sont bien eux qui, dans leur programme électoral, ont plaidé pour la gratuité des maisons relais et non pas des crèches. Tout cela n’est pas très cohérent», conclut le ministre libéral.

David Marques

Digitalisation : ça commence avec les bulletins

Les défis de la digitalisation concernent aussi l’école. Le programme gouvernemental en tient compte et prévoit notamment la digitalisation des bilans scolaires. Cette mesure doit rendre ces évaluations «plus accessibles et compréhensibles». Les contacts réguliers entre parents d’élèves et enseignants seront cependant maintenus.
Autre nouveauté : la section I (informatique et communication) sera ouverte à tous les lycées. Tous les élèves du secondaire vont aussi pouvoir bénéficier d’ordinateurs portables et de tablettes. «Les élèves seront ainsi encouragés à développer leurs compétences digitales, notamment par l’utilisation transversale des nouvelles technologies».

Retrouvez dans notre édition papier de ce jeudi un dossier complet sur l’ambition pour l’école de Claude Meisch, et la parole de l’opposition.