Mardi soir, la pétition publique appelant le gouvernement à garder closes les portes des écoles jusqu’en septembre comptait près de 6 300 signatures. Le seuil des 4 500 signatures nécessaires pour mener un débat public avec les députés et le ministre de tutelle est donc largement dépassé.
Jeudi, la commission des Pétitions décidera si ce débat peut être avancé. En principe, la pétition se poursuit jusqu’au 6 juin alors que la réouverture des écoles est prévue en mai. Il est à noter que les députés déclareront recevable une contre-pétition qui demande la réouverture des écoles fondamentales et des structures d’accueil le 25 mai. Une autre réclame un décalage des vacances d’été aux mois de septembre et octobre. Une «école de rattrapage» pendant l’été est également revendiquée.
En attendant, la fronde s’opposant à la reprise des cours se renforce. Hier, sept syndicats et associations ont appelé le ministre Claude Meisch à lever l’obligation de regagner leurs écoles dès lundi qui pèse sur les élèves des classes terminales. «Il faut leur laisser le choix», clament ACEN, AGESS, APESS, CNEL, Feduse/CGFP, SEW/OGBL et UNEL.
Pour les signataires du communiqué, le ministère de l’Éducation nationale doit urgemment reprendre contact avec les acteurs du terrain. «Les inquiétudes et questions de l’ensemble de la population doivent être prises au sérieux», souligne la missive.
Parmi les questions qui se posent figurent l’organisation pratique et technique des cours en alternance, la protection des élèves et enseignants vulnérables et la poursuite de l’enseignement à distance.
LQ