Le DP et le CSV se sont vus mercredi soir. Une feuille de route a été établie en vue d’un accord de coalition.
Pile à l’heure. Mercredi à 17 h 59, la délégation du CSV, composée de Serge Wilmes, Isabel Wiseler-Lima, Maurice Bauer, Laurent Mosar, Claudine Konsbruck et Romain Diederich, fait son entrée dans l’hôtel de ville de la capitale. Les chrétiens-sociaux se rendent au premier étage pour rejoindre la délégation du DP composée de Lydie Polfer, Simone Beissel, Colette Mart, Patrick Goldschmidt, Claude Radoux et Vronny Krieps. À 18 h, les négociations en vue de conclure un accord de coalition sont officiellement lancées entre le DP (30,04 % des suffrages et neuf sièges) et le CSV (25,03 % et sept sièges), tous deux arrivés en tête des élections dimanche.
Une heure et vingt minutes plus tard, Claudine Konsbruck (CSV) et Laurent Mosar (CSV) sont les premiers à descendre l’escalier de l’hôtel de ville. Ils lancent : «Serge (Wilmes) et Lydie (Polfer) vont venir vous parler.» Les deux leaders arrivent très vite. Alors, cette première réunion DP-CSV? «Tout s’est très bien passé, répond Lydie Polfer, l’actuelle bourgmestre. Nous nous sommes mis d’accord sur la façon de faire. Nous avons fixé la façon de procéder. Six réunions sont à notre programme des prochains jours. Nous commencerons par les finances, puis le logement, la mobilité, l’enfance, qui étaient les trois priorités de nos programmes.»
Etablir un programme de coalition
Ces six réunions ont été planifiées jusqu’au jeudi 19 octobre. Et d’autres devraient suivre pour les autres thèmes. Et le partage des postes de bourgmestre et échevins a-t-il déjà été fixé? «Non, affirment de concert Lydie Polfer et Serge Wilmes. Notre objectif est d’abord d’établir un programme de coalition et ensuite on discutera des postes.» Mais concernant le poste de bourgmestre, il ne devrait guère y avoir de surprises : Lydie Polfer devrait occuper celui de bourgmestre et Serge Wilmes celui de premier échevin. Quant aux quatre autres postes d’échevins, trois devraient être dévolus au DP et le quatrième au CSV.
Lydie Polfer poursuit en rappelant que «les élections ont été claires dimanche. Déi Gréng (NDLR : l’actuel partenaire de coalition du DP en Ville) ont fait un bon score, mais le CSV a fait un bond en obtenant sept sièges contre cinq en 2011. Nous sommes là grâce à la démocratie et nous respectons le choix des citoyens.» Serge Wilmes conclut en se disant «optimiste «sur le fait que le DP et le CSV trouveront, d’ici quelques jours, un programme de coalition pour la Ville.
Guillaume Chassaing