Rien n’arrête la flambée de l’immobilier au Grand-Duché, pas même un virus ! Le Statec luxembourgeois livre ce jeudi son bilan de fin d’année 2020 : appartements et maisons confondus, les prix du logement ont augmenté de 16,7% par rapport à 2019.
«Cela constitue une nette accélération des taux observés les trimestres précédents», observe le Statec. En 2019, la hausse annuelle moyenne était de 10,1%, en 2018 les prix avaient augmenté de 7,1%, en 2017 de 5,6% et de 6% en 2016.
Notons toutefois que le nombre de transactions a baissé en 2020 par rapport à 2019 : -6,3% de ventes. Les volumes sont donc moins importants pour des prix qui flambent toujours plus. La fameuse loi de l’offre et de la demande ! Car cette baisse des volumes ne peut qu’être partiellement mise sur le dos du confinement : «Le nombre de transactions n’a été que légèrement impacté par la crise sanitaire, note le Statec. Le nombre de ventes enregistrées auprès de l’administration de l’Enregistrement et des Domaines a certes diminué de 22% au deuxième trimestre 2020 (par rapport à la même période de 2019), mais a retrouvé un niveau d’avant-crise pendant les deux derniers trimestres de 2020.»
La crise du logement, jusqu’où ? Le Grand-Duché reste incapable de construire à un rythme satisfaisant par rapport à ses besoins de main-d’œuvre et d’accueil de nouveaux travailleurs. Les plus précaires seront donc toujours plus poussés à devenir frontaliers.
Ce sont les cantons les plus proches de Luxembourg-Ville qui gagnent le plus. Voici les tendances actuelles.
Hubert Gamelon
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