À l’occasion de la rentrée académique, de nombreuses personnalités sont venues rendre hommage au développement plus que positif de l’université du Luxembourg.
Les classements mondiaux ne trahissent pas cette montée en puissance: le Centre universitaire (CUL) appartient au passé et l’université du Luxembourg qui lui a succédé voit sa reconnaissance internationale sans cesse se confirmer.
L’université du Luxembourg se positionne de façon continue au niveau international, au point de prendre du galon et de grappiller des places dans tous les classements du genre. « Sur environ 1 000 des meilleures universités du monde, nous occupons à présent la 178 e place, contre la 193 e , l’année dernière. En Europe, nous avons réussi à atteindre la 86 e place, contre la 99 e l’année précédente. Nous avons ainsi pu conserver notre position d’université la plus internationale en Europe », s’est réjoui le recteur de l’Uni, Rainer Klump, jeudi à l’occasion de la rentrée académique officielle, à Belval.
Bettel : «Ici, pas de coupes budgétaires»
Le même son de cloche s’est fait entendre du côté du Premier ministre, Xavier Bettel, qui a loué les progrès faits par l’université et balayé d’un revers de la main tous les scepticismes qui se sont manifestés, alors qu’il était encore jeune parlementaire. « Le projet d’une université a suscité maintes interrogations à la Chambre des députés », s’est-il remémoré, avant de rendre hommage aux 97 nouveaux docteurs diplômés par l’Uni toutes disciplines confondues.
« J’ai eu la chance de rencontrer certains de ces néodocteurs venus de six continents et je cautionne leurs différents parcours, dans le sens où ils ont dû se justifier de poursuivre de si longues études », a insisté le Premier ministre, en faisant un parallèle avec sa propre formation universitaire.
Dans ce cadre, le Premier ministre a salué les doctorants en évoquant le besoin, pour le Grand-Duché, de personnes qui « prennent le temps de la réflexion, sachent s’autocritiquer, innover, se repositionner et se réinventer ». Sans ces doctorants et la valeur ajoutée qu’ils fournissent au Grand-Duché, « le pays se meurt ».
Outre ce plaidoyer pro-doctorants, Xavier Bettel a souligné qu’aucune coupe budgétaire n’avait été réalisée dans les domaines de l’éducation et de la recherche. Bien au contraire, il a évoqué une volonté d’investissement de la part de son gouvernement.
À noter, enfin, l’intervention de Martine Reicherts placée sous le signe de la réponse à donner aux besoins de l’enseignement supérieur en Europe.
Claude Damiani