Cheval de bataille du parti de gauche radicale depuis le début de l’année, la politique du logement a une nouvelle fois été au centre des annonces qu’il a faites, vendredi, lors d’une conférence de presse.
Après s’être attaqué au prix d’achat des logements au Luxembourg, le parti déi Lénk lance cette fois une manœuvre pour favoriser les locataires. Depuis le début de l’année, déi Lénk mène campagne pour revendiquer la réorientation de la politique du logement menée par le gouvernement.
Vendredi, le député David Wagner, avec les porte-paroles du parti, Carole Thoma et Gary Diderich, ont fait part de leur intention de fournir davantage d’informations aux locataires qui connaissent « mal le sujet », selon le trio. « Beaucoup de personnes ne savent pas quelles instances consulter et quels sont exactement leurs droits , note-t-il. Chaque commune comptant plus de 6 000 habitants devrait normalement disposer d’une « commission de location », or la réalité est tout autre. »
Réduire la garantie locative
À cette fin, Gary Diderich a annoncé que « déi Lénk allait lancer une campagne dans plusieurs communes pour mettre sur pied une motion ». « L’idée est d’inciter les communes à se mobiliser, comme par exemple à Dudelange », continue-t-il. Dans la ville du Sud, les élus ont approuvé la motion. Esch-sur-Alzette a fait de même et Differdange se penchera sur la question le mois prochain. Du côté de la capitale Luxembourg, une commission spéciale devrait d’abord étudier la proposition de déi Lénk avant que celle-ci soit soumise au conseil communal.
Dans le même ordre d’idées, le parti a l’intention de déposer une proposition de loi devant la Chambre afin de faire porter la charge des frais d’agence sur les propriétaires et de baisser la garantie locative ou caution.
Christophe Chohin