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Logement : déi Gréng veut plus de locatif public, accessible à tous


Les communes n'auraient, selon Henri Kox, utilisé que 2% des 400 millions d'euros de l'État dans des projets d'habitation.( Photo Julien Garroy)

Déi Gréng passent à l’offensive, en vue des élections législatives, en matière de logement et plaide pour plus de logements publics locatifs.

Et pour le parti écologiste, il est clair que la solution à la situation actuelle au Luxembourg est «la création massive de logements par l’État et les communes». Ces logements locatifs publics aux conditions d’accès assouplies seraient accessibles à tous, des réfugiés aux retraités en passant par les familles peu importe leurs revenus, afin de créer de la mixité.

Contre la bulle spéculative et pour faire baisser le prix des terrains, déi Gréng suggèrent de construire sur des terrains appartenant au secteur public ou d’avoir recours à des baux emphytéotiques. Bref, d’appliquer les pratiques d’organismes comme la Société nationale des habitations à bon marché. Henri Kox a d’ailleurs cité en exemple ses projets à Olm, au Kirchberg et dans le sud du pays. Ils sont inspirants tant du point de vue de la planification que du point de vue de leur cadre intégratif.

«Éviter les cités dortoirs»

«Nous devons créer de nouvelles structures d’habitation pour répondre aux besoins des gens», note Stéphanie Empain qui souhaite «éviter de créer des cités dortoirs» de barres d’immeubles. La tête de liste de déi gréng au Nord pense également à la durabilité des infrastructures et à la qualité de vie de leurs occupants. Pour elle, «l’homme doit être au centre de la réflexion et de la planification».

Ce type de logements devraient être construits dans toutes les communes avec l’aide financière, logistique et technique de l’État, grâce à un pacte logement revisité. Les communes n’auraient, selon Henri Kox, utilisé que 2% des 400 millions d’euros de l’État dans des projets d’habitation. Les 98% restants auraient été investis dans des infrastructures diverses.

Enfin, le parti aimerait que le marché immobilier privé soit mieux encadré et imposé de manière plus juste. Les frais d’agence ne devraient plus uniquement être portés par les acheteurs, des règles devraient être créées pour limiter les logements vides et les règles de contrôle des loyers devraient être réformées.

LQ