L’industrie pharmaceutique va publier, à la fin du mois, un rapport sur les relations du secteur avec les professionnels de santé, dans un souci de transparence.
L’EFPIA est la maison mère des associations qui regroupent l’industrie pharmaceutique au niveau européen. C’est elle qui a mis en place un code de transparence destiné à être implémenté au Luxembourg, histoire de standardiser les mêmes codes pour tous les pays de l’Union européenne.
Ce code de déontologie exprime comment les professionnels doivent travailler avec les professionnels de la santé. «Nous ne pouvons pas avancer sans les médecins, et ces derniers doivent avoir accès à l’innovation. Les industries ont besoin de patients pour de la recherche clinique car les hôpitaux et les médecins ont accès aux patients», a expliqué An Cloet, présidente de l’APL (Association pharmaceutique Luxembourg).
Protéger l’intégrité des relations
Pour cette dernière il s’agit de protéger l’intégrité des relations avec le monde de la santé. Et prouver aux patients que lorsque le médecin indique un médicament, c’est parce que c’est le mieux pour lui et non pas pour ses relations avec l’industrie pharmaceutique.
Parallèlement un nouveau système pour lutter contre les médicaments falsifiés se met en place en Europe. Le système doit être fonctionnel à partir 2019. Chaque emballage aura un seul identifiant unique (QR code), qui est identifié par un système de vérification unique que le pharmacien pourra contrôler en temps réel (en cas de numéro doublé ou fantaisiste). «Le but est d’uniformiser en Europe l’accès aux médicaments pour lutter contre la falsification dans d’autres pays européens qui n’ont pas de système fiable», a indiqué An Cloet. «Il va falloir changer tous les codes, et c’est compliqué pour le Luxembourg car il reçoit des médicaments de trois pays différents», a t-elle ajouté.
Audrey Somnard