Liberté pour les covidosceptiques

Les listes de candidats du mouvement Liberté-Fräiheet initié par Roy Reding prennent forme.

L’ancien député de l’ADR Roy Reding s’entoure de figures du front citoyen ayant mobilisé contre la politique sanitaire menée par le gouvernement au plus fort de la pandémie.

Parmi les noms révélés dans les réseaux sociaux, on retrouve aussi bien des covidosceptiques que des antivax. C’est notamment le cas de Chantal Reinert, présentée comme une des organisatrices des «marches blanches», restées globalement pacifiques. La candidate aux élections législatives s’était, en outre, retrouvée dans le groupe qui avait manifesté devant le domicile du Premier ministre, Xavier Bettel.

Carole Van Wissen-Dentzer et Jessica Schiltz sont issues de la même mouvance, qui a essentiellement profité des réseaux sociaux pour mobiliser, avec des arguments pour le moins farfelus, contre la gestion de la crise par le gouvernement.

L’ancien animateur radio Bas Schagen a aussi rejoint le mouvement de Roy Reding. Lors de la pandémie, la future cotête de liste de «Liberté-Fräiheet» dans la circonscription Centre s’est fait remarquer par la propagation dans les réseaux sociaux de théories conspirationnistes.

Roy Reding espère pouvoir présenter des listes complètes dans les quatre circonscriptions. Il marche sur les platebandes du parti Mir d’Vollek, créé par Jean-Marie Jacoby et Peter Freitag, deux autres protagonistes du front des covidosceptiques. Leur liste partielle présentée aux élections communales à Luxembourg a récolté 0,97 % des voix. Une fusion avec le mouvement de l’ex-député de l’ADR est-elle envisageable ?

L’ADR a encore souligné mardi ne jamais avoir figuré parmi les antivax, mais avoir toujours plaidé pour le libre choix des citoyens. Roy Reding a ouvertement avoué ne pas s’être fait vacciner contre le covid et avait affirmé, dans les réseaux sociaux, projeter de «ramener un doux Omicron, gratuit» d’un voyage en Afrique du Sud.