Le Premier ministre estime que les conditions posées par l’OGBL et le LCGB pourraient rendre compliquée la reprise d’un dialogue social constructif.
Le Premier ministre estime que les conditions posées par l’OGBL et le LCGB pourraient rendre compliquée la reprise d’un dialogue social constructif. Le chef du gouvernement compte toutefois s’entretenir avec les ministres de tutelle sur la manière de réagir aux revendications du camp syndical.
Interrogé hier matin par la délégation de presse qui l’a accompagné à Berlin, Luc Frieden a pris position sur la lettre que l’Union des syndicats lui a adressée lundi.
Si l’OGBL et le LCGB ont confirmé vouloir participer à la réunion en format tripartite, fixée au 9 juillet, les deux organisations syndicales ont formulé plusieurs conditions. Elles réclament notamment un «engagement formel écrit» de la part du gouvernement, qui confirme que les syndicats garderont bien leur prérogative de négocier et signer les conventions collectives.
OGBL et LCGB réclament aussi que l’ordre du jour, qui se limite actuellement à la réforme des pensions, soit complété par les autres sujets de discorde, dont le travail du dimanche et les heures d’ouverture dans le commerce. Plusieurs revendications sont formulées dans ce contexte.
Le Premier ministre critique les conditions préalables posées par l’Union des syndicats. Une telle démarche pourrait nuire à la reprise du dialogue. Mais Luc Frieden annonce vouloir consulter les ministres du Travail et de l’Économie afin de se positionner par rapport aux revendications de l’OGBL et du LCGB.
Luc Frieden, qui est également président du CSV, a aussi relativisé, hier, les divisions internes qui existent au sein du groupe parlementaire chrétien-social. Sans ajustements du projet de loi sur la généralisation du travail dominical, certains députés, dont le chef de fraction, Marc Spautz, menacent de ne pas voter le texte.