Pour Romain Schneider, ministre de la Sécurité sociale, les soins de qualité pour seniors restent prioritaires.
Plusieurs Centres intégrés pour personnes âgées (CIPA) avaient annoncé à leurs pensionnaires une augmentation des tarifs.
Parmi les établissements qui, il y a un mois, avaient ouvertement annoncé une hausse des prix figuraient entre autres la prestigieuse fondation Pescatore, mais aussi la maison des soins An de Wisen de Bettembourg et le foyer Sainte-Elisabeth à Berbourg. Aux yeux de ces derniers, la hausse se justifie par la pré-réforme de l’assurance dépendance. Dans son paquet de mesures de consolidation budgétaire, le gouvernement prévoyait en effet dans sa mesure 257 un gel de la valeur monétaire des prestations ainsi qu’une application plus restrictive des critères d’attribution de l’assurance dépendance, supervisée par la Cellule d’évaluation et d’orientation.
En réaction, les députés Roger Negri (LSAP) et Marc Spautz (CSV) avaient adressés chacun des questions parlementaires à Romain Schneider, ministre de la Sécurité sociale qui a répondu en début de semaine.
«Une mesure antisociale»
Dans son courrier, le ministre estime que le fait que certains établissements aient choisi d’annoncer publiquement la hausse des tarifs ainsi que «la polémique suscitée» seraient «déplorables». Ils auraient crée «un certain nombre d’incertitudes et un malaise».
Romain Schneider tient aussi à effectuer une «réorientation au niveau des standards d’octroi et de détermination des prestations» pour leur donner une image moins dramatique. Selon le ministre, «un premier état des lieux» aurait permis de montrer qu’il ne s’agirait pas de «coupures substantielles au niveau des prestations».
Frédéric Braun
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