Les prestations familiales, en nature et en espèces, seront adaptées selon un mécanisme qui a mis tous le monde d’accord.
Les points de l’accord signé le 28 novembre 2014 entre le gouvernement et les syndicats semblaient clairs, mais dans la pratique, il a fallu passer à l’arithmétique. On parle ici de l’adaptation des prestations familiales à l’évolution du salaire médian. Et quand on parle prestations familiales, cela vaut aussi bien pour les prestations en nature qu’en espèces. Jeudi, la ministre de la Famille, Corinne Cahen, et le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, Claude Meisch, tous les deux libéraux, ont annoncé qu’un accord avait été trouvé.
Deux ministres, le président de l’OGBL, André Roeltgen, le président de la CGFP, Romain Wolff, mais pas de représentant du LCGB, pourtant signataire de l’accord de novembre 2014. Ils ont reçu l’invitation, assurent les autres. La présentation se fera donc sans eux, vu la politique de la chaise vide que pratique le syndicat chrétien dans les derniers dossiers.
Pour en revenir au mécanisme d’adaptation, le gouvernement a proposé différents modèles analysés au sein d’un groupe technique issu du Comité permanent du travail et de l’emploi composé de représentants de l’OGBL, du LCGB et de la CGFP aux côtés des deux ministres Cahen et Meisch.
Le 1er mars, ce groupe de travail a donc respecté les engagements pris en déterminant le mécanisme qui adapterait les prestations tous les deux ans. « Ce mécanisme fera en sorte que dorénavant les investissements du gouvernement, par exemple dans le domaine de la petite enfance, entreront dans le calcul du mécanisme d’adaptation », explique Claude Meisch. La gratuité des crèches entrerait donc dans ce calcul.
La première adaptation aura lieu en 2018.
Le Quotidien