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Les poux savent « bien nager », mais les écoliers ne risquent rien à la piscine


Avec ou sans bonnet, il y a peu de risques que les enfants se transmettent les poux à la piscine. (illustration Jean-Claude Ernst)

Les poux à l’école, plus précisément dans le cadre de cours de natation, ont fait l’objet d’une question parlementaire. Il n’y a pas de contre-indication ni risque de contamination à la piscine, ont répondu conjointement jeudi les ministres de la Santé et de l’Éducation nationale.

La députée déi gréng Josée Lorsché s’inquiétait notamment de savoir si les élèves victimes d’une infestation risquaient d’être exclus des cours de natation et d’éducation physique. Si l’on a tendance à penser que les poux s’amusent à sauter d’une tête à l’autre, « la transmission entre personnes se fait en principe par contact direct », écrivent les ministres.

Certes, il est recommandé de traiter l’enfant touché avec un shampoing spécial au préalable et qu’il porte un bonnet de bain, mais son état « ne contre-indique pas forcément sa participation au cours ». Car même si l’on considère, selon les ministres, que les poux « sachent bien nager, une transmission par l’eau de piscine n’a pu être démontrée ».

Les lentes sont en effet « plus lourdes que l’eau » et sont entraînées vers le fond du bassin, avant de se retrouver prisonnières des filtres.

Autre interrogation de la députée au sujet de l’habilitation ou non du personnel enseignant/encadrant à appliquer un shampoing anti-poux aux enfants. Cela relève de la responsabilité des parents, précisent les ministres. Les autorités sanitaires ont d’ailleurs rédigé des recommandations de traitement à destination des familles, en langues allemande et française (téléchargeables sur le site du ministère de la Santé). Une version en portugais sera prochainement disponible.

Le Quotidien