Selon une enquête menée par Kanter Public pour le Parlement européen, 84% des Luxembourgeois jugent positive l’appartenance de leur pays à l’Union européenne. C’est le score le plus haut parmi les 28 membres de l’UE, la moyenne se situant à 57%.
Selon cette enquête menée en face-à-face auprès de 27901 citoyens européens, les Luxembourgeois sont les plus attachés à l’Union européenne, avec 84% des gens qui jugent que l’appartenance du pays à l’UE est une bonne chose (+3 points par rapport à septembre 2016). Suivent les Irlandais (81%, + 7 points), les Néerlandais (79%, +7) et les Allemands (79%, + 8), loin devant les Belges (64%, -1 point) et les Français (53%, + 5 points). Dix pays sont à moins de 50%. Les Italiens (35%), les Grecs (34%) et les Tchèques (33%) ferment la marche.
En moyenne, 57% des Européens jugent positive leur appartenance à l’UE, selon ce baromètre établi à deux ans des élections européennes de 2019. C’est 4 points de plus qu’en septembre 2016.
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Un nombre croissant d’Européens (43%) jugent en outre que leur voix compte dans l’UE, soit une augmentation de 6 points par rapport à 2016 (55% au Luxembourg, +6). Le nombre d’interrogés jugeant que leur voix compte dans leur pays est aussi en nette augmentation (+10), y compris au Luxembourg (72%, +5). Quatre Luxembourgeois sur cinq jugent par ailleurs que la voix de leur pays compte dans l’UE (81 %, +4), un score très élevé.
Plus d’Europe pour combattre le terrorisme, le chômage et la fraude fiscale
Une grande majorité des interrogés désirent que l’UE intervienne davantage pour relever les défis actuels, comme la lutte contre le terrorisme (UE 80%, Luxembourg 75%), la lutte contre le chômage (UE 78%, Luxembourg 79 %), la protection de l’environnement (UE 75%, Luxembourg 78%) et la lutte contre la fraude fiscale (74%, Luxembourg 58%).
Les inégalités sociales pointées du doigt
Les Européens disent massivement (84%) que les inégalités entre catégories sociales sont importantes (Luxembourg 80 %, France 94%, Allemagne 89%, Belgique 82%). Trois Européens sur cinq jugent par ailleurs que ces inégalités seront plus importantes dans cinq années (70% au Luxembourg et en France, 80% en Allemagne, 79% en Belgique).
En outre, un tiers des interrogés redoutent que la crise soit partie pour durer encore de longues années. Seulement un Européen sur cinq juge que nous sommes déjà entrés dans la phase de reprise de la croissance. Au Grand-Duché, les interrogés sont nettement plus optimistes : 18% estiment que la crise durera encore longtemps, tandis que 45% jugent que le pays se situe déjà dans la phase de reprise de la croissance.
Le Quotidien